Afin de lutter contre la précarité énergétique, réduire les émissions de gaz à effet de serre et réduire la facture énergétique des ménages, la ville de Paris a lancé en 2016 le dispositif « Éco-rénovons ». Après une première expérience positive, elle compte lancer au cours de ce mois de février un deuxième appel à candidature.
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Près de 11.000 logements candidats en 2016
Dès le lancement du dispositif, 340 immeubles d’habitation parisiens, ce qui représente environ 11.000 logements, se sont inscrits pour en bénéficier. Les travaux peuvent durer plusieurs années, mais ces copropriétés se sont dites prêtes pour une rénovation énergétique. Rénovation qui aura des répercussions positives sur la vie de chaque ménage puisque, si l’on ne cite par exemple que la végétalisation des toits et les travaux d’isolation thermique, à eux deux seuls, ils peuvent réduire la facture énergétique de 15 à 40%.
Un deuxième appel à candidature
Face au dynamisme que font preuve les copropriétés, la ville de Paris projette de lancer un deuxième appel à candidature au cours de ce mois de mars. Elle a dans l’idée de rénover 300 immeubles sur les 1.000 mis en chantier d’ici 2020.
Pour la seconde opération qui se focalisera surtout sur les immeubles traditionnels et ceux qualifiés de « haussmanniens », elle espère attirer plus de candidats encore puisque la capitale française compte dans les 47.000 copropriétés, lesquelles représentent 75% des logements parisiens. Sans compter que les 90% d’entre eux ont été construits avant 1974 et donc avant l’entrée en vigueur de la première réglementation thermique, d’où l’intérêt de les rénover.
Ce que Éco-rénovons propose
Pour un budget de 35 millions d’euros répartis sur cinq ans, Éco-rénovons apporte gratuitement son aide dans :
- L’établissement des dossiers de diagnostics.
- La quête de financements et d’architectes.
- La compréhension des réglementations.
- La réalisation des travaux.
Des bénéfices pour tous
Grâce à ce dispositif, les habitants des immeubles seront les premiers bénéficiaires, mais non pas les seuls. En effet, une fois les travaux de rénovation énergétique terminés, les ménages n’auront plus besoin de se ruiner en chauffage, lequel représente 60% de la consommation énergétique des bâtiments. Soulignons qu’il est aussi, après le transport, la deuxième source d’émissions de gaz polluant. Plus il y aura alors de candidats, moins pollué sera notre atmosphère. La ville compte aussi sur les premiers copropriétaires pour sensibiliser les autres.
En parallèle, rappelons que Paris rénove aussi près 4.500 logements sociaux, des piscines et des écoles par an, et ce, dans le cadre de son plan Climat.