D’une façon générale, les syndicats sont des organismes dont le but est de préserver les droits des personnes et de militer pour la justice sociale. Ce sont des structures non gouvernementales dont l’objectif est de tenter de remédier aux problèmes auxquels fait face un secteur d’activité précis.
Cependant, ces organismes, supposés être du côté des citoyens et qui doivent théoriquement œuvrer pour leur bien sont-ils irréprochables ? Sont-ils guidés par le devoir où agissent-ils dans le but de servir des intérêts personnels au détriment d’autrui ?
Des pratiques illicites
En France, les syndics de copropriété font depuis longtemps l’objet de vives critiques de par leurs écarts. Bien que l’on pense que ces pratiques illicites faisaient désormais partie du passé, il s’avère que ce n’est pas le cas. En effet, les abus sont toujours d’actualité et notamment des facturations illégales, des tarifications douteuses et bien d’autres mesures injustifiées ont été répertoriées par l’ARC (association des responsables de copropriété) et UFC-Que Choisir.
Pour arriver à ce constat, plusieurs syndics de copropriété dont les plus célèbres sont : Foncia, Immo, Citya, Nexity et Urbania ont fait l’objet d’études poussées de la part de ces associations. Ces enquêtes ont mis en lumière une réalité peu flatteuse et ont permis de répertorier des pratiques douteuses et une absence de tout scrupule. Voici la triste expérience face à laquelle le client se trouve parfois complètement démuni.
Des clauses abusives
En plus de truffer leurs contrats de clauses abusives que l’on compte par dizaines, de pratiquer la double facturation de leurs prestations, ces syndics de copropriété taxent des services qu’ils sont supposés fournir obligatoirement à leurs clients et les font passer pour un traitement avantageux, ce qui est totalement inadmissible.
De ce fait, des mesures s’imposent pour règlementer ce domaine. Cela nécessite bien entendu la supervision de l’État pour empêcher que le consommateur ne fasse les frais d’un tel laisser-aller ou qu’il ne soit victime d’autres escroqueries du même genre. Les associations de consommateur lancent donc un appel au Gouvernement afin qu’il se saisisse de ce dossier et prenne des mesures concrètes pour éradiquer ces pratiques.