Une opération de contrôle à l’échelle nationale va être diligentée en 2012 par le gouvernement pour permettre de vérifier directement dans les annonces immobilières (journaux, agences, sites internet…) que les étiquettes énergétiques du DPE (diagnostic de performance énergétique) correspondent bien à la réalité des biens immobiliers mis en vente ou en location.
Cette action sera menée par un organisme indépendant. Le mandataire devra relever les incongruités relevées dans les annonces (par exemple une étiquette A ou B pour un bâtiment du XIXe siècle jamais rénové), cette action devant permettre, à terme, d’identifier les diagnostiqueurs immobiliers incompétents ou qui auraient effectué des DPE de complaisance, mais également d’informer leurs organismes certificateurs respectifs des erreurs de ces professionnels auxquels ils ont accordé leur certification.
Ces organismes certificateurs devront ensuite informer la DHUP (direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages) en indiquant les fautes commises par ces diagnostiqueurs immobiliers et les éventuelles sanctions prises à leur encontre (avertissement, suspension de certification, retrait définitif…). Nul doute que ce genre d’action devrait permettre de légitimer un peu plus les résultats du DPE, bien mis à mal en 2011 dans une enquête du magazine « Que-Choisir », en attendant sa profonde mutation prévue pour le 1er février 2012.