En 2026, MaPrimeRénov’ prend un nouveau tournant pour favoriser les rénovations globales et durables. Qui est concerné ? Quels travaux restent financés ? Comment anticiper ces changements ? Explorez les nouvelles priorités, démarches et solutions pour optimiser vos projets tout en maîtrisant vos dépenses.
Sommaire
- 1 Refonte des aides à la rénovation : vers une priorisation des projets à fort impact
- 2 Fin des aides pour les chaudières biomasse : un retrait qui impacte principalement les ménages ruraux
- 3 L’isolation des murs (ITE et ITI) est retirée des aides individuelles
- 4 Calendrier et échéances : jusqu’à quelle date pouvez-vous encore déposer votre dossier ?
- 5 Rénovation globale vs par geste : ce qui reste finançable après 2026
- 6 Quelles alternatives pour remplacer votre chauffage ou isoler votre logement à moindre coût ?
- 7 Témoignages clients : ils ont bénéficié des aides avant la réforme, voici leurs retours
- 8 FAQ : vos questions sur MaPrimeRénov’ 2026
- 8.1 Puis-je encore installer un poêle à granulés en 2026 avec une aide ?
- 8.2 L’isolation des combles est-elle concernée par la réforme ?
- 8.3 Quel est le rôle de Mon Accompagnateur Rénov’ ?
- 8.4 Les ménages très modestes conservent-ils des avantages ?
- 8.5 Comment savoir si mon projet est éligible au parcours global ?
- 8.6 Le montant des aides baisse-t-il vraiment en 2026 ?
- 9 Points clés à retenir
Refonte des aides à la rénovation : vers une priorisation des projets à fort impact
Le gouvernement annonce une réorientation stratégique des dépenses publiques en matière de rénovation énergétique. Face aux prévisions budgétaires pour 2026, l’État prévoit une diminution des subventions.
Cette nouvelle approche vise à maximiser l’efficacité des fonds publics en :
- Privilégiant les rénovations globales : l’accent est mis sur les projets de rénovation d’envergure, favorisant une approche complète plutôt que des actions isolées.
- Ciblant les logements les plus énergivores : les aides seront concentrées sur les habitations les plus gourmandes en énergie, là où l’impact thermique est le plus significatif.
- Soutenant les technologies durables : le financement sera orienté vers les solutions les plus pérennes, en ligne avec l’objectif national de neutralité carbone d’ici 2050.
- Limitant l’usage du bois : dans un souci de préservation des ressources forestières, l’État cherche également à modérer le recours au bois dans les dispositifs de subvention.
Ce tournant financier est clair : les fonds se concentreront dorénavant sur les projets présentant le potentiel d’amélioration énergétique le plus élevé.
Fin des aides pour les chaudières biomasse : un retrait qui impacte principalement les ménages ruraux
- Conséquence financière : les chaudières à granulés perdent leur financement principal, rendant l’investissement difficile.
- Coût d’installation : l’équipement peut atteindre 15.000 €, un montant trop lourd pour 60 % des foyers sans aide.
- Attractivité réduite : la fin des primes diminue directement l’intérêt des particuliers pour le bois énergie.
- Crise du secteur : les installateurs anticipent déjà une baisse de 30 % des commandes.
- Recommandation : les propriétaires doivent anticiper leurs travaux avant 2026.
- Nécessité de transition : cette mesure force à considérer d’autres modes de chauffage.
L’isolation des murs (ITE et ITI) est retirée des aides individuelles
- Le gouvernement estime ces gestes isolés moins efficaces, car l’isolation seule ne résout pas d’autres problèmes (ex. ventilation).
- Les aides sont désormais concentrées sur le « parcours accompagné ».
- Les propriétaires doivent intégrer l’isolation dans un projet de rénovation global.
- Cette modification vise à éviter les travaux mal coordonnés.
- L’État exige l’atteinte d’une performance énergétique minimale après les travaux.
- L’isolation des murs reste cruciale mais devient une étape d’un plan de rénovation complet.
Calendrier et échéances : jusqu’à quelle date pouvez-vous encore déposer votre dossier ?
Les règles actuelles sont valables jusqu’au 31 décembre 2025.
- Vous devez valider votre devis avant cette date butoir.
- Le dépôt du dossier s’effectue sur le site officiel de l’ANAH.
- Les travaux peuvent se terminer en 2026 sous certaines conditions.
- Un délai de 18 mois est généralement accordé pour finir le chantier.
- Il est nécessaire de signer le devis et de payer l’acompte avant janvier 2026.
- Il est conseillé d’anticiper vos démarches pour éviter les retards administratifs.
- Le flux de demandes risque d’augmenter fin 2025.
Rénovation globale vs par geste : ce qui reste finançable après 2026
- Priorité absolue : la rénovation globale, visant un gain d’au moins 2 classes énergétiques.
- Financement : possibilité de couvrir jusqu’à 80 % du montant total pour la rénovation globale.
- Obligation : le dispositif Mon Accompagnateur Rénov’ devient obligatoire pour ces projets.
- Disparition progressive : les aides pour les « gestes simples » diminuent pour les revenus supérieurs.
- Exceptions : seuls les systèmes de chauffage décarbonés conservent des aides spécifiques.
- Focus : les pompes à chaleur restent au cœur du dispositif.
- Objectif : traiter le logement dans son ensemble plutôt que des éléments isolés.
Quelles alternatives pour remplacer votre chauffage ou isoler votre logement à moindre coût ?
- Installez une pompe à chaleur (PAC) air-eau pour remplacer le fioul.
- Utilisez les certificats d’économie d’énergie (CEE) pour financer vos travaux.
- Optez pour le système solaire combiné (SSC) qui reste subventionné.
- Demandez l’éco-prêt à taux zéro pour étaler vos dépenses.
- Consultez les aides locales de votre région ou département.
Les PAC air-eau bénéficient encore de primes importantes. Les CEE complètent efficacement les aides de l’État. Le solaire thermique représente une solution d’avenir performante.
Témoignages clients : ils ont bénéficié des aides avant la réforme, voici leurs retours
- Alexis, propriétaire en Creuse : « Nous avons installé une chaudière à granulés en 2024. L’aide a couvert 50 % du prix total. C’était le moment idéal pour agir. »
- Claudia, résidente à Lyon : « J’ai isolé mes murs par l’extérieur l’an dernier. Le confort thermique est immédiat et les factures baissent. Je conseille de foncer avant 2026. »
Ces retours montrent l’importance d’agir avant le changement des règles. La rapidité d’exécution garantit un meilleur financement.
FAQ : vos questions sur MaPrimeRénov’ 2026
Puis-je encore installer un poêle à granulés en 2026 avec une aide ?
Non, les aides biomasse disparaissent pour les installations individuelles en 2026.
L’isolation des combles est-elle concernée par la réforme ?
Oui, elle doit désormais s’intégrer dans un projet de rénovation globale.
Quel est le rôle de Mon Accompagnateur Rénov’ ?
Cet expert guide les ménages tout au long des travaux obligatoires.
Les ménages très modestes conservent-ils des avantages ?
Leurs aides restent les plus élevées mais les critères se durcissent.
Comment savoir si mon projet est éligible au parcours global ?
Faites réaliser un audit énergétique par un professionnel certifié RGE.
Le montant des aides baisse-t-il vraiment en 2026 ?
Le budget global diminue et se concentre sur les gros chantiers.
Points clés à retenir
- Les aides se recentrent sur les rénovations globales pour un impact énergétique maximal.
- Les chaudières biomasse ne seront plus subventionnées à partir de 2026.
- L’isolation des murs doit désormais s’intégrer dans un projet global.
- Les démarches doivent être anticipées avant le 31 décembre 2025 pour bénéficier des règles actuelles.
- Les pompes à chaleur et systèmes décarbonés restent au cœur des financements.
- Le dispositif Mon Accompagnateur Rénov’ devient obligatoire pour les projets globaux.
Ces réformes visent à maximiser l’efficacité énergétique tout en orientant les ménages vers des solutions durables et globales. N’attendez pas pour agir : commencez dès maintenant vos démarches et profitez des aides actuelles avant les changements de 2026 !