Moins de 40% des copropriétaires sont satisfaits de leur syndic, c’est le constat que vient de faire l’association de consommateurs CLCV et le magazine Notre temps. Et pour cause, à l’heure actuelle, il est difficile voire impossible de comparer les tarifs des syndics de copropriété. En effet, chaque syndic annonce un prix de base pour ses prestations auquel il rajoute presque systématiquement des frais exceptionnels souvent considérés comme abusifs.
Ces facturations sont par exemple des photocopies facturées à un tarif prohibitif, des frais de relance exorbitants pour un simple retard de paiement ou le coût des états datés. Sur ce dernier point, certains syndics abusent de leur position en surfacturant ce service dont le prix est laissé libre et qui est, rappelons-le, un document obligatoire à fournir lorsque l’on souhaite vendre son bien immobilier. À l’avenir, le coût de ce service sera plafonné et sera à la charge exclusive du vendeur du bien.
Un décret devrait donc voir le jour d’ici la fin de l’année pour encadrer ces frais exceptionnels et les rendre ainsi plus transparents aux yeux des copropriétaires. Le texte devrait notamment obliger les syndics à proposer une prestation de base tout compris. Seuls une dizaine de « frais annexes » et dont la liste serait connue à l’avance pourra faire l’objet d’une tarification supplémentaire.