Un rapport émanant du Service central de prévention de la corruption (SCPC) paru en juillet dernier dénonçait des pratiques douteuses de la part d’élus locaux qui sont suspectés de conflits d’intérêts suite à l’installation d’éoliennes sur des terrains leur appartenant directement ou appartenant à des membres de leur famille, confondant ainsi intérêt personnel et celui de leur commune.
Ils auraient ainsi participé aux délibérations du conseil municipal et favorisé l’implantation de ces parcs éoliens pour finalement percevoir en leur nom ou permettre à leurs proches d’empocher des loyers de plusieurs milliers d’euros par an.
Selon les termes de ce rapport « Le développement de l’activité éolienne semble s’accompagner de nombreux cas de prise illégale d’intérêts impliquant des élus locaux ». Un délit passible de 5 ans d’emprisonnement et de 500.000 euros d’amende selon la loi. De nombreux magistrats s’intéressent de très près à ces pratiques en ont déjà engagé des procédures à l’encontre de ces élus.
Plusieurs groupes se réclamant comme anti-éoliens ont également déposé des plaintes dans plusieurs départements tels que l’Orne et le Cher. À L’heure actuelle, une dizaine d’élus locaux a déjà été condamné à payer des amendes de quelques milliers d’euros, certains ont fait appel de ces décisions. À suivre donc…