Pour améliorer les conditions de vie des étudiants, le gouvernement confirme la construction de plus de 40.000 nouveaux logements sociaux d’ici 2017. Un premier effort a déjà été mené entre 2013 à 2015 qui a permis d’ériger 20.722 logements étudiants. La poursuite du projet est donc une bonne nouvelle pour les étudiants dont les conditions de vie se compliquent encore un peu plus avec la hausse générale du coût de la vie enregistrée pour cette rentrée 2016.
Les premiers efforts menés
Depuis 2012, le budget alloué pour améliorer la vie des étudiants a grimpé à 500 millions d’euros, soit 40% de plus que celui attribué depuis 2007. Outre cette hausse du budget, le gouvernement a également lancé la construction de nouveaux logements sociaux étudiants et, en l’espace de trois ans, 20.722 habitations ont été érigées.
Malgré ces efforts énormes, les conditions de vie des étudiants restent inchangées surtout que, pour la rentrée 2016, une hausse générale du coût de la vie est enregistrée. Celle-ci se chiffre à 1,23%, soit un point de plus que l’inflation.
Pour y faire face, les étudiants devront, une fois de plus, cumuler études et job ou bien solliciter un prêt pour financer leur cursus. Les conditions seront encore plus dures pour ceux qui n’ont pas encore obtenu un logement social.
Les efforts maintenus
Afin d’éviter aux étudiants de payer un loyer, une dépense qui représente en moyenne 55% de leur budget mensuel, le gouvernement a confirmé la construction d’autres nouveaux logements. Cette fois-ci, il vise la construction de plus de 40.000 habitations sociales, et ce, d’ici 2017. Sur cette totalité, les 30.000 s’ajouteront aux 165.000 actuellement déjà gérés par le CROUS tandis que le reste ira compléter le parc des bailleurs sociaux.
Des villes prioritaires
Ces nouveaux logements seront implantés dans les villes où le manque d’habitations se fait le plus ressentir. Ainsi, Paris, Versailles et Créteil se verront attribuer 19.342 nouveaux logements tandis que Lyon en recevra 5.200. Enfin, 2.200 seront implantés à Lille, 870 à Strasbourg, 715 à Nantes et 620 à Amiens.
Une fois ces habitations achevées, le gouvernement espère que les prix chuteront et que, au lieu des 9% d’étudiants pris en charge à l’heure actuelle, ce pourcentage augmentera sensiblement.
En attendant, ceux qui veulent formuler une demande de logement devront patienter jusqu’à la prochaine rentrée pour connaître les différents critères exigés pour espérer en bénéficier.