En cette fin d’année 2016, les choses ne s’arrangent pas pour les consommateurs qui doivent de nouveau faire face à une seconde hausse des prix du gaz. Ce qui gêne le plus dans tout cela, c’est que les deux hausses ne sont distantes que d’un mois. La cause : le tarif réglementé.
Le tarif réglementé
Ce tarif est fixé mensuellement par le gouvernement. Pour le déterminer, il fait appel à un mode de calcul spécifique tenant compte à la fois du prix du gaz sur le marché de gros et du cours du baril de pétrole.
Pour la hausse qui sera appliquée à partir du 1er décembre, c’est une hausse du prix du baril qui en est la cause majeure. En effet, après avoir connu une chute depuis le mois de janvier, la tendance est repartie à la hausse depuis quelques semaines. Cela explique également la hausse de novembre.
Ce qu’en disent les chiffres
Après un recul du brut de 5,8% depuis le mois de janvier, des hausses successives ont commencé à se faire ressentir durant l’été à raison de 0,2% en juillet, 2,3% en août et 0,4% en septembre. Une chute légère a ensuite été enregistrée pour le mois d’octobre avec un taux de 0,8%. La tendance à la baisse ne s’est pourtant pas maintenue puisque dès le 1er novembre, la hausse a repris ses droits avec un pourcentage de 1,59%. Cela se maintient pour la fin de l’année puisque, à partir du 1er décembre, les consommateurs devront accuser une nouvelle hausse d’environ 2,5%. Il s’agit de la plus forte augmentation mensuelle enregistrée depuis deux ans et la deuxième hausse de l’automne.
Pour les sept millions de foyers qui utilisent encore le gaz en France, la saison de chauffe leur coûtera donc plus cher. Rappelons toutefois que les consommateurs ne sont pas obligés de se plier à ces tarifs réglementés puisqu’ils peuvent aussi faire demander à bénéficier des prix du marché.
Du côté des professionnels, les prix réglementés ne les concernent plus puisqu’ils sont obligés de souscrire à une offre au prix du marché.
Cela signifie que malgré les hausses consécutives, le marché du gaz reste très compétitif et est ouvert à la concurrence.