À l’heure où la protection de l’environnement se renforce de plus en plus, le secteur du bâtiment suit également la tendance et se met à la construction verte. Pour faire le point sur le sujet, l’organisation internationale World Green Building Council (WorldGBC) a mené sa petite enquête.
Le contexte de l’étude
Intitulée « World Green Building Trends 2016, Developing Markets Accelerate Global Green Worth », ce qui signifie « Les tendances mondiales de la construction verte en 2016 : les marchés émergents accélèrent la croissance verte globale », cette étude a été menée à l’échelle mondiale et un peu plus de 1.000 acteurs provenant de 69 pays différents y ont contribué.
Les résultats de l’étude
Suite à cette enquête, on a pu découvrir que l’augmentation en nombre de bâtiments verts se maintient. D’ici à 2018, la croissance se renforcera surtout dans les pays en voie de développement tels que le Brésil ou la Chine.
Un engouement suscité par la valeur de ces bâtiments verts puisque même si leur coût de construction est assez semblable par rapport aux bâtiments traditionnels, leur prix de vente une fois construit est beaucoup plus élevé. Selon les éléments recueillis, les logements verts coûtent 5% plus chers au fur et à mesure que leur DPE augmente d’un niveau.
Il s’agit donc d’une aubaine pour les propriétaires, surtout qu’avec une maison moins gourmande en énergie, la facture énergétique est également réduite à chaque fin de mois pour les occupants.
Les critères d’un bâtiment « vert »
La construction de bâtiments écologiques cadre avec le programme d’immobilier durable. Pour bénéficier de ce statut, il faut que les logements détiennent un des certificats suivants :
- La certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) : ce critère d’évaluation est attribué aux bâtiments affichant une performance écologique élevée. Ce label est le plus connu au niveau mondial.
- La certification HQE : elle est la plus sollicitée sur le marché européen. Ce label se focalise sur un juste équilibre entre respect de de l’environnement, la performance économique et la qualité de vie des occupants. Tout comme le LEED, elle repose sur divers critères tels que la gestion des déchets sur le chantier, l’installation d’équipements hydro-économe…
- La certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) : il s’agit d’une méthode d’évaluation de la performance environnementale d’un bâtiment. Elle est moins exigeante que les labels LEED et HQE, mais est aussi très utilisée à travers le monde.