Alors que les propriétaires d’immobiliers anciens commençaient à désespérer de voir leurs biens retrouver de la valeur, l’année 2016 pourrait mettre fin à leur peine. En effet, depuis le début de cette année, on ressent une stabilisation, voire une légère hausse du prix de l’immobilier ancien.
Sommaire
Une première hausse après quatre ans de baisse
Depuis quatre ans, le prix de l’ancien n’a cessé de chuter au grand dam des propriétaires qui souhaitaient vendre leurs biens. Ils peuvent désormais se réjouir puisque la tendance s’est inversée avec une progression de 0,5% du prix moyen du mètre carré durant ce premier trimestre 2016. L’évolution est encore plus importante dans la capitale avec une hausse de 2,5%.
Une hausse du pouvoir d’achat
Cette hausse serait une conséquence directe de la hausse du pouvoir d’achat des Français. Un phénomène engendré par la baisse des taux de crédit et des prix bas observés depuis quelques années. Ces derniers ont effectivement augmenté le nombre de ménages devenus solvables tandis que ceux qui l’étaient déjà se sont tournés vers des biens plus chers et plus vastes.
Selon de nombreuses agences immobilières, les ventes ont connu une hausse de 12 à 15% durant les douze derniers mois et cela ne risque pas de s’arrêter.
Baisse ou hausse : que disent les chiffres ?
Certes, les acheteurs espèrent toujours que les prix redescendront d’ici peu, mais les experts sont catégoriques, cette hausse est partie pour durer. Il faut néanmoins souligner que l’évolution du prix ne concerne pas toute la France puisque certaines régions sont plus appréciées que d’autres. À Paris par exemple, la hausse est de 1,6% tandis qu’en région Île-de-France, on parle plus de stabilité que de hausse puisque la progression n’est que de 0,1%. À l’opposé, on ressent encore une chute des prix en province à raison de -0,9%.
Par ailleurs, on hésite encore à généraliser la hausse selon le type de logement puisque si certaines agences ont remarqué une hausse des prix des appartements et une baisse pour les maisons, d’autres connaissent la situation contraire.
Quoi qu’il en soit, elles sont toutes d’accord pour dire que la hausse des prix est partie pour durer, et ce, pour diverses raisons dont notamment :
- La pénurie de logements.
- Les taux de crédit historiquement bas.