Le bâtiment est à l’heure actuelle le secteur économique qui affiche le plus haut niveau de consommation énergétique et représente un quart des mesures des émissions de gaz à effet de serre enregistrées au niveau national.
Dans l’optique d’une démarche environnementale et pour initier une réflexion autour de la transition énergétique dans le secteur tertiaire, une charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments a été signée par les différents acteurs publics et privés. L’objectif : initier le bilan énergétique au cœur du tertiaire et inciter les institutionnels à économiser de l’énergie.
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Bâtiment tertiaire : vers l’efficacité énergétique
C’est sur l’initiative du Président de la République que la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires a été signée le 31 octobre 2013. Au total, une trentaine de signataires ont apposé leur signature au bas de cette charte parmi lesquels Cécile Duflot, Ministre du Logement et Philippe Martin, Ministre de l’écologie.
Pour tendre vers l’efficacité énergétique, on peut compter aussi sur le Plan Bâtiment Durable – une autre initiative du gouvernement – ainsi que sur de nombreux acteurs publics, privés et associatifs des secteurs du bâtiment, de l’immobilier et de l’environnement qui s’organisent autour du sujet.
Économiser de l’énergie et diminuer l’empreinte écologique
L’objectif principal de cette charte qui reprend les différentes orientations énoncées dans le rapport Gauchot est de rénover l’ensemble du parc immobilier tertiaire public et privé à l’horizon 2020.
Créé pour anticiper la mise en application du décret de rénovation énergétique du tertiaire, qui sera prochainement publié en 2014, ce plan imaginé par le gouvernement vise à initier l’efficacité énergétique au sein des bâtiments et donc à réduire les dépenses énergétiques de 38% dans le secteur du bâtiment à l’horizon 2020.
Plus généralement, l’objectif est aussi de favoriser le bien être des utilisateurs locaux et l’activité économique de la filière bâtiment et immobilier.
Une étude sur la mise en place du plan de rénovation tertiaire
En décembre 2013, le cabinet Sinteo a présenté les résultats d’une étude sur les premiers retours d’expériences liés à la mise en œuvre du plan de rénovation tertiaire.
Cette étude, permettant de dresser un premier bilan, met en lumière les motivations et les freins chez les différents acteurs concernés. Si, pour une majorité d’entre eux, la performance énergétique entre dans le cadre d’une démarche existante (67%), un grand nombre y voit également une occasion de communiquer sur le bien-fondé de leur action (61%).
Parmi les freins, 80% des personnes interrogées évoquent un manque de visibilité sur les coûts induits par la démarche et 67% d’entre elles insistent sur le fait que la stratégie d’efficacité énergétique est encore cours de définition.
Cette stratégie est vraiment très intéressante mais le problème reste le coût pour la mise en place. Heureusement qu’il existe des aides, mais les conditions pour pouvoir en bénéficier sont parfois bancales.
Moi-même pro du secteur je suis en constante conversation avec des confrères chauffagistes ou architectes et il est clair que la consommation et les effets néfastes sur la planète sont la première préoccupation !