La présence de bactéries dans un bâtiment nuit à la santé des occupants. C’est la raison pour laquelle le diagnostic légionellose est devenu obligatoire pour les établissements recevant du public ou ERP.
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Diagnostic légionellose : facultatif pour les particuliers, obligatoires pour les bâtiments publics
Le diagnostic légionellose consiste à rechercher des bactéries nommées légionelles dans l’établissement. Ces dernières peuvent nuire à la santé des résidents ou occupants du bâtiment, d’où le caractère obligatoire du diagnostic.
Depuis 2006, plus de mille personnes par an sont infectées par inhalation et l’arrêté du 1er février 2010 entre dans le cadre de la lutte nationale contre cette infection. Le diagnostic immobilier légionellose consiste à rechercher les foyers d’apparition dans les bâtiments ouverts au public comme les établissements thermaux, hôpitaux, établissements de soins et autres.
Intérêt de l’expertise
Bien que le diagnostic légionellose soit facultatif pour les logements des particuliers, sa réalisation permet aux occupants de se prémunir contre cette maladie. Ces derniers courent un risque lorsque le bacille se trouve dans les canalisations de la maison.
En effet, lorsqu’une personne inhale une particule d’eau contenant des légionelles, elle peut développer une infection pulmonaire qui peut être mortelle dans 15% des cas. Les premiers symptômes sont un état grippal, des toux et des douleurs musculaires.
D’où l’importance de l’expertise. Elle l’est encore plus lorsque des personnes âgées ayant des maladies chroniques : problèmes respiratoires, diabète… et des personnes qui fument ou qui sont alcooliques habitent dans la maison.
Comment procéder ?
Pour la réalisation du diagnostic, il faut suivre quelques démarches règlementées. Le professionnel qui effectuera l’expertise doit s’y conformer. Pour commencer, il doit faire un état des lieux afin d’évaluer les différents dangers de la maison.
Dans ce type de diagnostic immobilier, il doit surtout se concentrer sur les coudes de canalisation et les ballons d’eau chaude. Ce sont les endroits qui présentent le plus de risques. Après l’examen visuel, le professionnel doit vérifier les différentes températures et mesurer le pH de l’eau. La présence d’une corrosion est un point qui attirera plus l’attention de la part du diagnostiqueur.
En cas d’une présence pathogène, il faut faire plusieurs autres prélèvements qui seront ensuite analysés en laboratoire. Des résultats d’analyses dépendent le bilan d’audit du diagnostiqueur. Ce document servira ensuite de base à l’entretien du bâtiment.