La baisse des tarifs de l’immobilier devrait aller en s’accentuant d’ici les trois prochaines années. On n’est toutefois pas certain de l’ampleur de cette baisse, car cela dépend en partie du comportement des investisseurs qui est basé sur l’environnement économique.
L’IEIF (institut de l’épargne immobilière et foncière) prévoit deux possibilités d’évolution possible du secteur en 2012 et dans les prochaines années. Les deux hypothèses sont basées sur l’accroissement du nombre de ménages, estimé à 350.000 par an, mais également sur une diminution de la durée des emprunts.
Première hypothèse
La première hypothèse, la plus vraisemblable, prévoit le ralentissement, voir la stagnation de la croissance économique. Cela aurait pour conséquence la baisse des mises en chantier de nouveaux projets immobiliers, ainsi qu’une baisse des transactions immobilières estimée à 15%. Cela permettrait de garantir des taux d’intérêt proche de ceux à l’heure actuelle. Par conséquence, les prix resteraient stables en 2012, puis une baisse d’environ 3% aurait lieu en 2013 et de 5% en 2014.
Deuxième hypothèse
En cas de récession en 2012, la seconde hypothèse est que les taux d’intérêts serait amenés à augmenter d’environ 1%, ce qui se traduirait par une baisse importante et même un véritable coup d’arrêt pour de nouvelles mises en chantier. Cela aurait pour conséquence une baisse estimée d’environ 2% des prix en 2012, puis respectivement de 5% et 7% pour 2013 et 2014. Donc, dans les deux hypothèses, les prix devraient baisser prochainement, ce qui aurait comme avantage de rendre du pouvoir d’achat aux ménages souhaitant acquérir un bien immobilier dans les trois prochaines années.